Cet outil qui passe de mains en mains - ou d'urètre en urètre, à l'hôpital -, pour parler d'une partie du corps si centrale ? Vraiment ???
La réalité
Le "bassin" peut partir dans tous les sens, ou presque. Mini-piscine, petit ou grand ensemble osseux, ustensile pratico-pratique... il cumule les homonymes parfaits. Cette partie du corps qui englobe les hanches et l'ensemble des organes calés entre le coccyx et le pubis peut générer des sensations voluptueuses - dès le plus petit mouvement. Différents liquides y sont accueillis, ce qui peut avoir favorisé l'adoption de ce mot au départ un peu vaseux (le mot "bassin" vient du latin "baccinus" - pour vase de bois -).
Mais voilà. Le bassin est bas. Il est ceint. Les bas seins risquent de s'y déverser. Bref, pas folichon, le cousin du fou de Bassan !
En portugais, on dit "bacia", qui appelle le baiser. Déjà bien mieux !
Des alternatives ?
Une première alternative a été trouvée par Océane Odyssée. La "saintassise", qui a le mérite de redonner à cette partie du corps son caractère sacré. Mais cette option ne fonctionne pas en position debout.
Une autre piste serait de s'appuyer sur l'étymologie, et de reprendre la ressemblance entre le "baccinus" et Bacchus.
Mais cette piste n'a pas encore abouti.
Une nouvelle possibilité nous a été soufflée par Isabelle, après une danse facilitant le rapprochement des corps.
Forro, lambada, zouk... pourraient-ils propulser les "attrapmours" ?
Cette piste rappelle le fameux "tralala" de Suzie Delair. Mais elle a l'avantage de ne pas reprendre un refrain connu.
Avec le tralala, il faut dire qu'on visualise plutôt le fessier de ces dames.
Alors qu'avec l'attrapmour... on tient quelque chose... pourrait-il attirer aussi les hommes ???