Pourquoi avoir créé ce site ?

Yoni Queen est persuadée qu'une sexualité épanouie contribue à développer la créativité - des femmes en particulier, donc à renforcer leur identité et leur capacité d’aimer et de s’aimer. Et vice versa... la créativité renforçant l'identité, elle peut aussi aider à s'ouvrir à une sexualité plus nourrissante.

 

Le but de ce site est d’aider les femmes qui le souhaitent à prendre « toute leur place » de sujet désirant, sans nécessairement « prendre » celle des hommes. Quelques mots clés : autonomie, interdépendance, alliance.


Des mots tout à fait nouveaux, est-ce vraiment nécessaire ?

Des mots dédiés à la célébration de la sexualité au féminin... les femmes ont fait sans, jusqu'à présent.

Le projet de Yoni Queen pourrait donc être qualifié de futile, frivole, superfétatoire. Surtout compte tenu des multiples souffrances endurées par ailleurs : féminicides, écocides, génocides, etc. Pourtant, il est prouvé que la sexualité consentie adoucit les moeurs et pacifie les peuples.

 

Comment ressentir et consentir librement sans pouvoir nommer précisément les parties du corps impliquées dans le ressentir ? Pourquoi rester condamnée à ne pouvoir parler que de vulve, de vagin, de bassin - des mots sans synonymes, sans beauté, sans élan ?

 

Certes, les mots existants ne sont pas tous affreux. Le sein, le clitoris, le vestibule, la prune, l'abricot... pourquoi pas ? Mais cette possibilité, déjà fort bien exploitée, ne semble pas suffire, loin de là. Bien entendu, chacun.e est libre de ses croyances ou de ses convictions à ce sujet. De participer ou non, de se contenter ou non de l'existant... Yoni Queen, elle, va poursuivre sa quête, avec toutes les femmes de bonne volonté...


Qui peut contribuer au lexique publié sur ce site ?

Peuvent contribuer, sous réserve d’acceptation par un comité de lecture non mixte, toutes les femmes, poételles, écripavaines, etc. ayant créé de nouveaux mots.

 

P.S. : oui, tant qu'à faire que d'innover... sur ce site on ne parle ni de poétesses ni de poétasses, mais de poételles... et nos écrits ne se veulent pas vains...


un pseudonyme est-il obligatoire pour être publiée ?

L’usage d’un pseudonyme n’est pas (du tout) obligatoire. Les artistes qui souhaitent signer leurs contributions sont les bienvenues. Cependant, le but du projet n’est pas de mettre en valeur des « egos ». Il s’agit de construire un nouveau vocabulaire – une sorte de service salutaire rendu au public. En effet, l’expression du désir et des plaisirs partagés contribue à la pacification des sociétés.


Quelle est la place des hommes dans ce projet ?

En première intention, ce site est dédié aux femmes, pour les encourager à créer de nouveaux mots qui célèbrent leur propre sexualité, quelle que soit leur orientation ou leurs pratiques sexuelles.

 

Ce choix ne signifie pas que les hommes sont incapables de créer des mots rendant hommage à la sexualité féminine. Il ne signifie pas non plus que les hommes disposent de tous les mots leur permettant de célébrer leur propre sexualité, dans tous ses aspects. Si une initiative du même ordre est prise par les hommes ou par des personnes ne se reconnaissant pas dans un seul genre, tant mieux !

 

En résumé, toujours en première intention, les hommes peuvent être ambassadeurs de ce projet, auprès de leurs compagnes, amies, connaissances. Et qui sait, peut être pourraient-ils leur "insuffler" de nouveaux mots... mais avec la délicatesse d'un air tempéré et parfumé... et sans aucune obligation d'adhérer...


Pourquoi parlez-vous de célébration ? La sexualité ne comporte-telle pas des aspects souffrants ?

 Toutes les expériences humaines ou presque peuvent générer un mélange d’émotions – plus ou moins agréables. La sexualité en particulier, bien entendu. Le but de ce site n’est pas de censurer la création de mots pouvant exprimer des traumas – bien au contraire. L’accent sera toutefois mis sur les créations pouvant contribuer à un « mieux » plutôt qu’à ce qui pourrait relever de la victimisation. 


Quelle sera ma rémunération si je crée un mot ?

Les contributions à ce site ne sont pas rémunérées. Elles sont protégées par la licence creativecommons, applicable à tous les contenus publiés ce site.


Qui se cache derrière le pseudonyme Yoni Queen ?

Question impertinente… réponse discrète… Yoni Queen est une femme cis-genre, écripavaine, formée à la sexologie clinique et au respect des différences. Qui souhaite conserver l’anonymat non par coquetterie mais par souci de protection de sa vie privée. 


Yoni "Queen", est-ce démocratique ?

Yoni Queen n'a pas d'autre royaume que le sien. Elle n'a pas de sujets, ni d'objets, ni serviteurs, ni esclaves.

 

Elle tente de régner sur elle-même, et de rayonner, ce qui n'est déjà pas une mince affaire. Mais elle a l'habitude de dialoguer avec ses parents et enfants intérieurs, et avec leurs conseillers... cela fait déjà une belle assemblée parlementaire !

 

Yoni Queen assume son rôle de reine, et sa maturité (non, elle n'est pas une princesse !!!), et souhaite que chacun et chacune se sente souverain.e en son royaume. Bienvenue donc aux reines et aux rois de ce monde, puissent-ils tous et toutes devenir des monarques éclairés !