Des ovaires à honorer...

Les ovaires...ou gonades femelles (et pourquoi pas des grenades ???), ou carpelles chez les fleurs... portent-ils bien leur nom ?

Déjà, on dit UN ovaire... peut-on trouver mieux ?


La réalité

Les ovaires, nés en français au XVIIe siècle, viennent du latin scientifique ovarium, lui-même dérivé du latin classique ovum, « œuf ».

On a donc trouvé malin, pour un organe producteur d'ovules et de deux hormones, d'utiliser un mot approprié pour décrire le mode de "reproduction" des reptiles ou des gallinacés.

Ce mot n'est certes pas celui qui heurte le plus les oreilles des femmes sensibles. Ovaire, c'est moins moche que vagin.

Mais il ne les charme pas non plus.

D'ailleurs, dire d'une femme audacieuse qu'elle a des ovaires... ou des os de verre... cela n'est pas très satisfaisant.


L'utilité

Renommer les ovaires n'est pas le plus urgent. Mais qui sait ce qu'une alternative produirait ?

Les mots dont le son est agréable peuvent contribuer à renforcer l'identité, la qualité de vie, la poésie...

Alors... à vos plumes et à vos claviers !

 

NB : Retrouver les gonades, un mot devenu français à la fin du XIXe siècle, ne semble pas la bonne solution. Malgré leur caractère épicène, qui peut être utile dans certains cas (il y a des gonades mâles et des gonades femelles).

Mais les gros nazes et la déconnade polluent un peu trop ce mot tiré du grec ancien.

En revanche, on doit pouvoir garder les gamètes, cousines des comètes - freinées ou aidées par la glaire cervicale, selon le bon vouloir de l'ovule...