Bienvenue aux zaladines, heureuses alternatives aux trompes de Fallope... ou de ???
Les trompes de Fallope, "inventées" par Gabriel Fallope, un anatomiste italien du XVIe siècle, relient l'utérus aux ovaires. Ce sont elles qui acheminent les spermatozoïdes jusqu'à l'ovule.
Et en sens inverse, celles qui transportent le ou les ovocytes fécondés jusqu'à l'utérus.
Leur forme explique en partie leur nom. "Trompe" vient de "tuba", qui en latin signifie "trompette" ou "tube".
Mais cette étymologie ayant été perdue de vue, le mot "trompe" aujourd'hui fait plus penser à l'appendice nasal des éléphants. Difficile de ne pas penser au mensonge et à l'infidélité - dont sont coutumières les femmes, c'est bien connu...
Or les trompes peuvent s'infecter, se boucher.
Elles peuvent être affectées par les salpingites ou l'endométriose.
Elles sont directement impliquées dans la stérilité, subie ou volontaire (cf. la ligature des trompes).
Il était donc urgent de trouver une "grande remplaçante", juste, véritable, et non pas trompeuse...
Car hélas l'infection des trompes est souvent silencieuse et asymptomatique.
Ce tentacule qui s'élance vers les ovaires, cette sorte de langue de caméléon préhensile pourrait être une branche gorgée de sève. Une "tige de la fleur de vie" selon une certaine Emilie, fan de poésie...
Ou un tuyau ? Ou un boyau cavernicole ? Ou une galerie souterraine, chargée d'une mission vitale ?
Pourquoi pas les tiges de nos fleurs de vie ?
On parle bien de la "cascade de roses" pour l'orgasme féminin.
Et puis tout cela relève du même règne végétal que celui de l'arbre-à-vagues...
Depuis la suggestion d'Emilie, une autre proposition a abouti.
Car pour certaines, l'élan de la "tige" vers l'ovaire évoque très précisément la courbure de la lampe d'Aladin - cette lampe enchantée qu'il suffit d'épousseter pour qu'apparaisse un génie (génétique ???) exauçant tous les voeux - ou presque.
A noter qu'Aladin se servait de son tapis pour rejoindre sa dulcinée, ou pour l'enlever, et tromper son Pater familias... De là à se laisser porter par l'antique luminaire... le pas est allègrement franchi.
Voici donc un tout nouveau mot magique, aérien, porteur de vie et d'un exotisme salutaire, les Zaladines...
Cette création rend hommage à un conte venu de Syrie, pièce rapportée des mille et une nuits.
Curieux, n'est ce pas, que cette oeuvre littéraire ait généré deux des nouveaux mots intégrés dans le lexique.
Les zaladines, presque aussi mélodieuses que l'alibabelle ? Cela se discute... ou pas !
C'est Annick M., amoureuse des dauphins, qui a permis d'aboutir ou d'atterrir sur la piste d'Aladin.
Pour Annick, l'anatomie est limpide et le mouvement évident.
Mais il faut dire qu'en matière de propulsion dans l'élément liquide, Annick n'a pas son pareil...